l’examen pourra porter sur :
- Partie 1 : à partir de la séquence 7
- Partie 2 : entière
- Partie 3 : entière
l’examen pourra porter sur :
A l’appel de plusieurs organisations syndicales, une grève est prévue le 5 février. Les revendications majeures sont la hausse des salaires, des exigences d’égalité et de justice sociale et fiscale, et le maintien de nos services publics.
source : scientific-park.blogspot.fr
Le lundi 10 Décembre 2018 à 14h13 par Amaury M.Source: Bloomberg
L’addiction aux jeux vidéo n’est pas un problème récent, l’Organisation mondiale de la Santé l’a même classée récemment dans la catégorie des maladies mentales, mais elle a pris une « nouvelle » dimension avec le succès monstre de Fortnite, jeu d’Epic Games qui compte plus de 200 millions de joueurs. Comme le rapporte Bloomberg, certains parents envoient même leurs enfants dans des camps de désintoxication outre-Atlantique.
C’est le cas de Debbie Vitany, mère de Carson, un jeune homme de 17 ans qui passe 12h par jour sur Fortnite (c’est beaucoup, en effet). Elle a décidé d’agir après avoir appris que son fils s’endort en classe, sans parler de ses notes de plus en plus basses. Debbie a beau essayer différentes méthodes pour que son fils passe moins de temps sur Fortnite, rien n’y fait, le jeu d’Epic Games est même comparé à l’héroïne (une drogue dure particulièrement addictive) par Lorrine Marer, spécialiste du comportement. Cela ne concerne pas que les enfants et adolescents d’ailleurs, les Brewers de Milwaukee ont été jusqu’à afficher Fortnite sur l’écran géant du Miller Park. De leur côté, les Canucks de Vancouver, une équipe professionnelle de hockey sur glace, sont interdits de Fortnite : ils passaient trop de temps sur le jeu au lieu d’assister aux réunions. Pire encore, le lanceur star des Red Sox de Boston, David Price, s’est blessé au poignet, soucis possiblement causé ou accentué à cause des longues heures passées sur Fortnite.
Alors, comment se défaire de cette addiction ? Eh bien, il existe des camps de désintoxication, notamment aux États-Unis, où les jeunes se retrouvent dans un environnement totalement déconnecté des nouvelles technologies. Comme le montre un reportage de CBS News, il s’agit principalement de retrouver un mode de vie un peu plus sain avec des activités en plein air (football, escalade, paddle) tout respectant une alimentation plus équilibrée et des cycles de sommeil plus réparateurs, la « détoxication » durant en général trois à quatre semaines. Michael Jacobus, qui dirige plusieurs centres de ce genre, affirme que 60 % des 120 enfants présents dans ces camps l’été dernier étaient là à cause de leur addiction à Fortnite.
Comme le rappelle Paul Weigle, psychiatre au Mansfield Center du Connecticut, l’OMS a classé l’addiction aux jeux vidéo comme une vraie maladie, les parents peuvent donc se faire rembourser les traitements. Mais le mieux reste encore la prévention, c’est pour cela qu’il conseille aux parents de tenir les enfants de moins de 10 ans loin des jeux vidéo, et d’instaurer des limites dès le départ. Pendant ce temps, les MMORPG sont tranquilles, plus personne ne leur tape dessus. Parce que oui, l’addiction aux jeux vidéo, ça ne date pas d’hier, tout le monde se souvient des reportages sur les accros à World of Warcraft à la fin des années 2000.
source : https://gamergen.com/actualites/
A dix-huit milliards de kilomètres de la Terre, après 41 années de voyage dans le système solaire, la sonde Voyager 2 aurait atteint une zone où le vent solaire ne souffle plus.
La sonde Voyager 2 a rejoint sa jumelle Voyager 1 dans l’espace interstellaire.
NASA/JPL-Caltech
Les scientifiques de la Nasa ont confirmé lundi 10 décembre 2018 que Voyager 2 était sortie de l‘héliosphère, la bulle protectrice de particules et de champs magnétiques créés par le Soleil, le 5 décembre dernier. L’appareil a traversé l’héliopause, limite au-delà de laquelle ce vent solaire n’atteint plus les objets. A cette distance extraordinaire, chaque message de Voyager 2 met 16 heures et demi à atteindre la Terre. Par comparaison, le temps de communication à la vitesse de la lumière est de 8 minutes pour Mars actuellement.
Mais la sonde reste techniquement dans le système solaire, dont la frontière est fixée aux confins du nuage d’Oort, bien au-delà de Pluton, et que la Nasa compare à « une grosse bulle épaisse autour du système solaire« . Ce nuage, composé probablement de milliards de corps glacés, reste sous l’influence de la gravité du Soleil. Voyager 2 mettra encore 30.000 ans à traverser cette ceinture. En 2012, Voyager 2 est devenue la plus plus longue et la plus mythique mission de la Nasa (car Voyager 2 a été lancé quelques semaines avant Voyager 1, en août 1977). Ses instruments continuent d’envoyer des observations.
Lancée alors que Jimmy Carter était président des États-Unis, elle a survolé Jupiter en 1979, puis Saturne, Uranus et Neptune, en 1989. Comme elle fonctionnait encore après avoir dépassé Neptune, la Nasa a continué la mission. Les ingénieurs ont éteint ses caméras pour économiser son énergie. Sa sonde jumelle, Voyager 1, qui a quitté la Terre seize jours après elle, a atteint l’espace interstellaire en 2012 et continue encore de fonctionner. Mais l’un de ses instruments cruciaux pour mesurer le vent solaire, baptisé Plasma Science Experiment, est tombé en panne en 1980.
« Cette fois, c’est encore mieux« , a dit Nicky Fox, directeur de la division d’héliophysique de la Nasa. « Les informations envoyées par les Voyager sur les limites de l’influence du Soleil nous donnent un aperçu inédit d’un territoire vraiment vierge« . Les deux sondes vont « très bien, pour des seniors« , a dit Suzanne Dodd, directrice des communications interplanétaires de la Nasa. Selon elle, elles pourraient encore durer cinq ou dix ans, la seule limite étant la perte progressive de capacité de leur générateur à radioisotopes, qui fournit de l’énergie par la désintégration de matériaux radioactifs.
Les sondes emportent chacune des enregistrements de sons et d’images de la Terre sur des plaques en or et en cuivre. Même éteints, les engins continueront de voyager potentiellement des milliards d’années avec leurs disques, et « ces capsules temporelles pourraient un jour être les seules traces de la civilisation humaine« , dit la Nasa sobrement dans son communiqué.