La sonde Voyager 2 vogue désormais dans l’espace interstellaire

A dix-huit milliards de kilomètres de la Terre, après 41 années de voyage dans le système solaire, la sonde Voyager 2 aurait atteint une zone où le vent solaire ne souffle plus.

poition de la sonde voyager 2

La sonde Voyager 2 a rejoint sa jumelle Voyager 1 dans l’espace interstellaire.

NASA/JPL-Caltech

Les scientifiques de la Nasa ont confirmé lundi 10 décembre 2018 que Voyager 2 était sortie de l‘héliosphère, la bulle protectrice de particules et de champs magnétiques créés par le Soleil, le 5 décembre dernier. L’appareil a traversé l’héliopause, limite au-delà de laquelle ce vent solaire n’atteint plus les objets. A cette distance extraordinaire, chaque message de Voyager 2 met 16 heures et demi à atteindre la Terre. Par comparaison, le temps de communication à la vitesse de la lumière est de 8 minutes pour Mars actuellement.

Toujours dans le système solaire

Mais la sonde reste techniquement dans le système solaire, dont la frontière est fixée aux confins du nuage d’Oort, bien au-delà de Pluton, et que la Nasa compare à « une grosse bulle épaisse autour du système solaire« . Ce nuage, composé probablement de milliards de corps glacés, reste sous l’influence de la gravité du Soleil. Voyager 2 mettra encore 30.000 ans à traverser cette ceinture. En 2012, Voyager 2 est devenue la plus plus longue et la plus mythique mission de la Nasa (car Voyager 2 a été lancé quelques semaines avant Voyager 1, en août 1977). Ses instruments continuent d’envoyer des observations.

Lancée alors que Jimmy Carter était président des États-Unis, elle a survolé Jupiter en 1979, puis Saturne, Uranus et Neptune, en 1989. Comme elle fonctionnait encore après avoir dépassé Neptune, la Nasa a continué la mission. Les ingénieurs ont éteint ses caméras pour économiser son énergie. Sa sonde jumelle, Voyager 1, qui a quitté la Terre seize jours après elle, a atteint l’espace interstellaire en 2012 et continue encore de fonctionner. Mais l’un de ses instruments cruciaux pour mesurer le vent solaire, baptisé Plasma Science Experiment, est tombé en panne en 1980.

Encore quelques années de mission

« Cette fois, c’est encore mieux« , a dit Nicky Fox, directeur de la division d’héliophysique de la Nasa. « Les informations envoyées par les Voyager sur les limites de l’influence du Soleil nous donnent un aperçu inédit d’un territoire vraiment vierge« . Les deux sondes vont « très bien, pour des seniors« , a dit Suzanne Dodd, directrice des communications interplanétaires de la Nasa. Selon elle, elles pourraient encore durer cinq ou dix ans, la seule limite étant la perte progressive de capacité de leur générateur à radioisotopes, qui fournit de l’énergie par la désintégration de matériaux radioactifs.

Les sondes emportent chacune des enregistrements de sons et d’images de la Terre sur des plaques en or et en cuivre. Même éteints, les engins continueront de voyager potentiellement des milliards d’années avec leurs disques, et « ces capsules temporelles pourraient un jour être les seules traces de la civilisation humaine« , dit la Nasa sobrement dans son communiqué.

source : https://www.sciencesetavenir.fr/espace/univers/voyager-2-la-sonde-aux-confins-du-systeme-solaire_130142

De 1945 à nos jours.. essais nucléaires.

Japanese artist Isao Hashimoto has created a beautiful, undeniably scary time-lapse map of the 2053 nuclear explosions which have taken place between 1945 and 1998, beginning with the Manhattan Project’s « Trinity » test near Los Alamos and concluding with Pakistan’s nuclear tests in May of 1998. This leaves out North Korea’s two alleged nuclear tests in this past decade (the legitimacy of both of which is not 100% clear).

Each nation gets a blip and a flashing dot on the map whenever they detonate a nuclear weapon, with a running tally kept on the top and bottom bars of the screen. Hashimoto, who began the project in 2003, says that he created it with the goal of showing »the fear and folly of nuclear weapons. » It starts really slow — if you want to see real action, skip ahead to 1962 or so — but the buildup becomes overwhelming.

 

source : https://www.ctbto.org/specials/1945-1998-by-isao-hashimoto/

Les essais nucléaires regroupent des explosions de bombes A et de bombes H.

Différence entre Bombe A et Bombe H (source : atlasocio.com)
▶ La bombe A, ou «bombe atomique», est une bombe à fission constituée d’uranium 235 ou de plutonium 239. Elle demeure l’unique arme nucléaire ayant servi lors d’un conflit (bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945).
▶ La bombe H, ou «bombe à hydrogène», est une bombe nucléaire dont l’énergie principale provient de la fusion de noyaux légers. Divisée en deux étages, elle est 10 à 100 fois plus puissante que la bombe A.

Les halogénures d’argent et la photo

En classe de Seconde notamment, on parle des propriétés particulières des halogénures : ces ions issus des halogènes créent avec les ions argent des précipités qui réagissent à la lumière.

On utilise cette propriété dans la photo argentique : voici à ce propos une page d’un site très pédagogique et très bien fait qui traite de ce sujet.

La chimie du développement argentique, comment ça marche ?